Un enseignant de Caroline du Sud accusé de harcèlement et d’avoir écrit des lettres d’amour à un élève de 11 ans

Un ancien « enseignant de l’année » d’une école primaire de Caroline du Sud est accusé d’avoir harcelé une élève de 11 ans en lui envoyant des dizaines de lettres d’amour et en rejoignant son église, selon la police.

Dylan Robert Dukes, qui enseignait à l’école primaire Starr, aurait écrit à la jeune fille plus de 60 lettres d’amour, lui aurait donné des cartes, des cadeaux et des « câlins non désirés » qui la mettaient mal à l’aise, selon un mandat d’arrêt obtenu par WIS-TV.

Avant les vacances d’été de cette année, Dukes a donné à la fille une boîte personnalisée avec une lettre pour chaque jour de la semaine pour qu’elle puisse la lire pendant les vacances scolaires, ont déclaré les autorités.

Puis, lorsqu’il a appris qu’elle ne fréquenterait plus son école, il a récemment commencé à se présenter à son église.

Lorsque les détectives ont été informés du comportement effrayant, ils ont fouillé la classe de Dukes et ont trouvé de nombreuses photos de l’enfant sur son bureau.

Ils ont noté que les photos n’étaient pas de nature sexuelle.

Dukes a été accusé de harcèlement et placé en détention au centre de détention du comté d’Anderson.

« Nous avons de la chance que ce soit la seule et unique accusation », a déclaré le bureau du shérif dans un communiqué. « Les enquêteurs ont pu mettre un terme au harcèlement et à la traque avant qu’ils ne dégénèrent en actes physiques, ce que craignait le mineur. »

Il a comparu virtuellement devant le tribunal jeudi, portant un t-shirt de l’école élémentaire Starr.

Les parents de la victime ont pris la parole lors de l’audience et ont déclaré qu’ils craignaient pour la sécurité de leur fille et étaient préoccupés par l’accès de Dukes à leur famille, a rapporté WIS-TV.

« Mon enfant a reçu d’innombrables fois des mots d’amour de la part d’un homme adulte », a déclaré la mère bouleversée de la fille au tribunal.

« Il a assisté aux activités de mon enfant en dehors de l’école », a-t-elle poursuivi. « Il a commencé à fréquenter notre église. Je me rends compte maintenant que cet accès à mon enfant a continué à accroître son obsession. »

L’avocat de Dukes a noté que son client avait été nommé enseignant de l’année en 2023 et a demandé qu’il soit libéré sous caution car il ne présente aucun risque de fuite.

Mais le père de la jeune fille a protesté contre sa libération.

« Étant donné l’accès illimité de M. Dukes à notre famille au fil des ans et les intentions inconnues de son obsession, je ne peux pas me sentir en sécurité en sachant qu’il ne va pas mettre ma famille en danger », a déclaré le père.

Le juge a maintenu Dukes sous caution de 50 000 $ et lui a déclaré qu’il ne pourrait avoir aucun contact avec la victime ou sa famille s’il était libéré.

Il n’avait toujours pas été libéré de prison jeudi soir, selon les registres de la prison.