La police française a arrêté 25 personnes lundi, qui aurait été impliquée dans des attaques coordonnées contre plusieurs prisons et des prisonniers à travers le pays depuis le 13 avril.
Selon les médias locaux Franceinfo, les arrestations font suite à une enquête menée par le bureau national du procureur antiterroriste (PNAT) en accusation de «Association pénale terroriste» et «organisé des dommages liés aux gangs ou de la destruction des biens des autres» à travers les neuf installations ciblées, ainsi que la «tentative de meurtre liée à une entreprise terroriste contre un fonctionnaire publique» concernant la douane.
Les attaques impliquaient des tirs d’une arme militaire frappant la porte d’entrée de la prison de La Farlède, tandis que les équipes de sécurité étaient ciblées et que les véhicules étaient incendiés à la prison d’Aix-Luynes. Le 15 avril, le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau a condamné ces attaques et renforcé la sécurité des prisons à la suite des attaques.
Les attaques auraient été liées aux politiques du ministère de la Justice contre les stupéfiants et le banditisme. Le ministre français de la justice, Gérald Darmanin, a confirmé les nouvelles sur X (anciennement Twitter), espérant que l’État «prévale contre le trafic de drogue».
De même, le Sénat a approuvé un projet de loi contre le trafic de drogue lundi, à la suite d’un accord au sein du comité mixte. Le projet de loi a proposé une refonte du système pénitentiaire, modélisé sur le système judiciaire italien, notamment en réduisant les peines de deux tiers pour ceux qui acceptent de coopérer avec les autorités. De plus, à la suite d’attaques violentes contre les agents de prison, le Sénat a adopté des amendements pour préserver l’anonymat des agents de prison, y compris dans des questions pénales et administratives impliquant la prise de décision.
Le Sénat a observé une tendance de plus en plus inquiétante dans le trafic de drogue en France, avec 27,7 tonnes de cocaïne saisies par les autorités en 2022 seulement. Cela comprend la violence liée au trafic de drogue, qui a été décrite comme «narco-homicide» par les tribunaux de Marseille.
Le 1er novembre 2024, Retailleau a déclaré que la France avait atteint un «point de basculement». Il a averti que si le pays ne s’est pas affronté contre le trafic de drogue, cela pourrait potentiellement entraîner une violence intense liée à la drogue.