La Cour européenne des droits de l’homme a refusé mardi d’entendre une demande de détention illégale contre l’Italie, concluant que le demandeur n’a pas épuisé tous les recours nationaux disponibles et efficaces. Le demandeur a fait valoir que l’Italie avait violé son droit à la liberté en vertu de l’article 5 de la Convention européenne sur les droits de l’homme.
Débullant en faveur de l’Italie, le tribunal a convenu que le demandeur n’avait pas rempli les conditions d’épuisement clarifié dans sa jurisprudence précédente sur la détention arbitraire, à savoir qu’il aurait dû porter la même affirmation qu’il faisait devant une autorité nationale, l’appel à l’ordonnance de retour n’était donc pas suffisant à son avis. En outre, il a jugé que la liste des recours fournies par le gouvernement était efficace car ils offraient soit une perspective de libération lorsque la présumée privation de liberté était en cours, soit une compensation avec le recul à la conduite.
Cependant, le tribunal a convenu que si le demandeur avait épuisé les recours nationaux, il aurait entendu l’affaire parce que le navire pilotait le drapeau italien, il était soumis à la compétence italienne en vertu de la loi maritime. Le tribunal a également convenu que le capitaine n’agissait pas seulement à titre privé et, par conséquent, sa conduite, mettant en vigueur l’ordre de retour, serait attribuable à l’État.
Le demandeur est un ressortissant tunisien qui vivait auparavant en Italie en 2016 sous un permis de travail temporaire, qui a ensuite expiré, et l’a amené à tenter de rentrer en Italie à bord du navire de croisière italien splendide. La police a nié son entrée, car il ne possédait pas de visa d’entrée et a recouru à la coutume de le ramener sur la base d’un décret législatif italien. À son tour, le capitaine serait responsable de ne pas laisser le demandeur s’échapper et superviser son retour, exerçant ainsi l’ordre de retour. Mansouri, le demandeur, a affirmé qu’il avait ensuite été confiné pendant sept jours consécutifs dans une cabine conçue pour empêcher des personnes comme lui de s’abstenir, avec sa porte verrouillée de l’extérieur et aucune demande de sortie accordée. Sur ce motif, Mansouri a réclamé une violation de l’Italie de l’article 5 de la Convention, en particulier les paragraphes 1, 2, 4 et 5 qui protègent les individus contre la privation arbitraire de la liberté. Le gouvernement ainsi que les armateurs ont contesté son compte rendu des faits, déclarant qu’il était autorisé et avait en fait quitté la cabine à plusieurs reprises.
Dans un ensemble similaire de faits, qui se déroulent sur la haute mer, le tribunal avait statué en 2015 une violation de l’article 5 (1) et (2) sur la base du fait que les requérants, trois ressortissants tunisiens, ont été arbitrairement détenus sur un navire sans base en droit domestique à l’époque.